Yvain, le chevalier d’Orient
Chevauchant sur son destrier aux sabots de feu, Yvain, le
chevalier d’orient emprunta la route de la soie pour se rendre en terre de
Brocéliande où il était attendu.
Un faucon sur l’épaule et son épée Fleur dans un fourreau
brodé par sa Dame, Eléonore aux yeux d’amande , il progressait fièrement,
hardi et prêt au combat si des malandrins voulaient lui barrer le chemin.
De caravansérails en haltes campagnardes, il arriva en terre
celtique et se joignit aux preux chevaliers qui avaient le dessein de faire
revivre la Table Ronde du Roi Arthur.
Le Val-sans-Retour bruissait de tous ses feux et lorsque le
signal de la fête fut donné, chacun prit place dans son fauteuil réservé, sous
une tente à l’imitation du Camp du Drap d’Or.
Des hanaps de cervoise et de cidre circulèrent afin de
favoriser les échanges.
Les plats se succédèrent, faisant la part belle aux
spécialités bretonnes, Kig Ha Farz et crêpes Suzette, accompagnées de crème
pâtissière et, bien entendu, le kouign Aman qui était un véritable délice.
Des jeunes filles dansèrent au son de la vielle et après
tous ces intermèdes festifs, les chevaliers prirent un peu de repos avant une
réunion concertée qui conduirait à une réflexion sur les valeurs celtiques et
orientales.
Yvain prit un réel plaisir à profiter du confort d’une jolie
chambre aérée et fleurie et lorsqu’il s’éveilla, il revêtit une tenue d’apparat
et se mêla aux chevaliers dans la grande salle du château où les conversations
allèrent bon train.
A l’issue de la réunion, des décisions furent prises. Une
union renouvelée des deux mondes, Orient et Occident s’imposa grâce à des édits
judicieux et réfléchis.
Sa mission accomplie, Yvain reprit le chemin du retour, non
sans avoir préparé de jolis cadeaux pour sa dame d’amour, Dame Eléonore qu’il
chérissait tendrement.
Une miniature représentant la fée Viviane faisait partie des
présents et il comptait bien dire à sa mie qu’elle était son unique et
éternelle fée en la prenant dans ses bras avec passion.
De retour au palais, il chérit si bien sa bien-aimée qu’elle
attendit un enfant.
Il offrit à son fils le titre de Prince de Brocéliande et le
prénomma Perceval, en hommage à la terre celtique qui l’avait si bien honoré.
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