La balalaïka de mes amours
Venue du Don, de la Volga, de Saint-Pétersbourg, de Moscou
et des bords de la Léna, la balalaïka du Docteur Jivago m’a captivée, m’offrant
l’âme de nos rêves.
L’art de la calligraphie pratiqué par le prince Muichkine s’harmonise avec la danse du châle si souvent
évoquée dans les romans russes et toute cette beauté, magnifiquement illustrée
par les couronnes de fleurs champêtres qui ornent les cheveux de jolies femmes,
cette beauté qui relève du rêve éclate dans cet instrument de musique
populaire, porteur de tous les rêves d’un peuple si divers et si riche.
Les Chœurs de l’Armée Rouge nous ont offert la splendeur de
ce folklore millénaire qui prend racine dans la terrible bataille livrée et
gagnée par Ivan le Terrible face aux chevaliers teutoniques.
J’espère fortement que nous reverrons fleurir ces
magnifiques instruments de musique, de toutes tailles, adaptés à toutes les
silhouettes, pour nous redonner l’âme d’un peuple qui nous est si proche et si
familier, en dépit des vicissitudes créées par les options politiques des tsars
et de leurs successeurs.
Que renaisse l’esprit du grand Léon Tolstoï, si préoccupé
par les fractures d’un peuple qu’il aimait passionnément !
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