Sur la harpe du vent
Sur la harpe du vent j’ai épelé ton nom mais seul, l’écho m’a
répondu.
Alors j’ai invoqué la déesse des bois et des tourterelles
sont venues jusqu’à moi.
Escortée par ces oiseaux symbolisant l’amour et la paix, je
me suis rendue au mausolée imaginaire où repose le souvenir d’un poète disparu
dont les sonnets ont charmé tant d’amateurs de la poésie classique.
Je lui ai apporté les roses du souvenir et je les regarde s’épanouir
dans un vase de cristal, regrettant que tu ne sois plus là pour les admirer et
respirer leur parfum.
Je regagne ma demeure en me récitant quelques vers des Cieux
Déracinés et je regrette que depuis ton départ, aucune grande voix ne se soit
fait entendre pour que la parole de l’orphelin trouve sa place dans le panthéon
de la poésie qui impose au lieu de subir le joug des forces dominantes !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire