Ô Johnny si tu savais
Ô Johnny si tu savais tout le mal que tu nous fais en étant
un jour parti, nous laissant le cœur meurtri !
Depuis un grillon joue du banjo et rameute les mélomanes
avec ces paroles :
« Je suis Jiminy Cricket, je vous viens en aide,
orphelins du blues et du rock ! Nous allons créer un cercle bleu pour
enfermer les noirs chagrins » !
Ce pénitencier du désespoir retient les âmes meurtries de
tous ceux qui ne peuvent pas se consoler de son irrémédiable départ, même après
s’être recueilli sur la tombe fleurie de Saint Barthélémy.
Hommages célébrés, messes à La Madeleine, anecdotes
recueillies au hasard des rencontres ne peuvent consoler ceux qui ne vivaient
que pour lui, amassant un pécule qui leur permettrait de financer un
déplacement jusqu’à Las Vegas avec l’achat d’un coffret guitare comprenant les
dernières nouveautés.
De même que la mer se retire, laissant derrière elle des
coquillages précieux, des étoiles de mer et des crabes perdus, Johnny est
parti, nous laissant tous les souvenirs de ses parssages sur scène, toujours
fabuleux, toujours pleins d’émotions.
Nous allons nous réunir pour une fantastique chevauchée du
rêve et nous jetterons sur notre passage les roses sublimes de notre
indéfectible amour !
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