Ma belle orientale aux
longs cheveux bouclés, je t’ai apporté les roses du matin toutes perlées
d’aurore et j’y ajoute une ceinture en or pour mettre en valeur la finesse de
ta taille ainsi que des croissants aux amandes et une tasse de chocolat chaud
que tu boiras par amour pour moi. Il me plaît de te savoir en bonne santé,
belle et libre de ton corps. Tu es ma reine, ma déesse, mon amour éternel et je
veux que tu danses pour moi. La majesté et l’enfance de ton corps me plaisent
tant que je deviens fou, fou de toi et des roses dont tu es la sublime
expression.
Le roman de la rose a
enchanté les poètes courtois puis on a oublié l’essence ineffable de cette
fleur royale qui nous vient d’Orient. Alors, j’ai parcouru le monde pour y
chercher la fleur souveraine et en extraire les sucs délicats. C’est alors que
je t’ai rencontrée, ma rose, mon orientale, ma Shéhérazade des Mille et une
Nuits et j’ai oublié toutes mes recherches puisque tu en étais l’âme et
l’expression la plus vive et je suis devenu ton chevalier servant, le chevalier
à la rose qui tournoie, son écu à la main, bien droit sur son destrier.
Je voudrais rencontrer les chevaliers les plus adroits
du monde. Qu’ils y viennent, les Lancelot du Lac, les Arthur, les Du Guesclin
et autres braves ! Je suis fort de tout cet amour que j’ai puisé en toi,
ma rose, ma belle aux longs cheveux qui serpentent sur mon cœur en l’enserrant
comme des lianes d’amour.
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