Dans Guerre et Paix, ce monument littéraire, Léon Tolstoï met en scène des personnages qui échappent de peu à la vindicte populaire en s’exprimant en Français : il est vrai que Napoléon s’approche dangereusement de Moscou avec sa Grande Armée, semant la mort sur son passage.
Plus tard, des princes russes, fuyant le bolchevisme et ses répressions s’exilent à Paris où ils deviennent chauffeurs de taxi. Ils connaissent la capitale pour y avoir séjourné au temps de leur splendeur et ont fréquenté tous les lieux de plaisir.
Ils ont gardé l’habitude de boire à la russe au terme des rares fêtes qu’ils s’accordent, jetant derrière eux les coupes de cristal qui ont contenu du champagne.
Tandis que notre pays a relégué notre Histoire au grenier, zappant Napoléon, ses exploits guerriers et son amour de la liberté des peuples au prix d’un million de morts sur les champs de bataille côté Français, les Russes ont offert aux amoureux de la Grande Armée l’opportunité de parader, en costume d’époque, à Moscou.
Bien plus, le ténor Vincent Niclo eut l’honneur de chanter Kalinka et autres chefs d’œuvre du patrimoine musical russe dans les Chœurs de l’ Armée Rouge à l’éminente place de soliste.
Aujourd’hui, on préfère oublier ces liens ténus qui nous ont unis et la littérature russe disparaît de notre quotidien.
Rêvons d’une pacification qui nous rende une parcelle de cet amour universel de la beauté, de la liberté et de l’égalité des peuples !
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