Eternelle Poésie
« La voix captive au loin portait un habit de grillon »
Ces vers de Federico Garcia Lorca, je ne les ai jamais oubliés, regrettant de
ne pas les avoir écrits tant ils me semblent revêtit les habits de la poésie,
déesse en sabots le matin, éclatant, les soirs de fête, en tenue d’apparat.
Jean-Baptiste à la voix d’or apparaît en toute simplicité
dans ses concerts et sa filiation vocale avec Johnny est telle que l’on n’éprouve
pas le besoin de l’admirer pour la magnificence de ses vêtements, l’incroyable
beauté d’une guitare, voire des randonnées en Harley Davidson.
Cependant, une fois le rideau tombé, les fans auront sans
doute besoin d’un supplément de légende.
Pas question de copier l’idole des jeunes mais on peut
draper le rêve sur ce jeune chanteur comme le tartan des nobles écossais.
Je suggère à Jean-Baptiste, s’il ne l’a déjà fait, de se
ressourcer en terre de Brocéliande et de méditer au pied de l’arbre d’or dans
le Val sans Retour.
Les fées ne manqueront pas de se manifester et elles
offriront à notre chanteur inspiré l’aura charismatique des princes de Bretagne
qui maniaient la harpe à l’égale de l’épée.
Lorsque Jean-Baptiste entre en scène, il le fait en toute
simplicité et nous offre sa voix d’or avec le charme du prince qui distribue
les pièces en métal précieux à ceux qui attendent tant de lui !
Mais nous pouvons rêver que ce génial grillon porte-bonheur
nous décerne, en plus, la couronne du prince charmant, la métaphore de la
poésie chère à tous les chanteurs du rêve, de Georges Brassens à Johnny
Halliday !
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