Laura
Belle, sculpturale, avec le sourire énigmatique et profond
de son père, Laura est là pour nous rappeler que si des hommes de loi ont
sciemment ou non, oublié son nom et celui de son frère, tant aimé, auteur de l’éclatant
album Sang pour sang, elle est là et bien là, vivant portrait de celui qui la
désira tant qu’il la chanta, avec amour, avec passion, d’une voix qu’on ne lui
connaissait pas.
Laura, tu es la preuve que, sur terre, les dieux ne meurent
pas.
Ta beauté troublante nous émeut, nous ses fans, et rien ne
pourra ternir ton image, même si des avocats retors s’y emploient avec l’art de
la perfidie poussée au plus haut point.
Laura, tu es à la fois l’enfant de notre idole et la femme
qu’il aurait pu incarner si le destin lui avait offert cette opportunité.
En un mot, tu es l’amour qu’il nous a donné sans compter,
jusqu’à son dernier souffle.
« C’est ici que finit le combat du jour et de la nuit » :
On prête ces mots à Victor Hugo dont l’amour populaire fut l’égal de celui que
l’on te manifesta à La Madeleine, avec la même ferveur et la même passion.
Le grand poète nous a laissé son œuvre gigantesque mais sa
fille adorée fut emportée par le courant de la Seine, à l’âge de dix-neuf ans
et de ce drame, Victor Hugo ne se remit jamais.
Toi, Laura, tu es bien vivante, vibrante et ta seule
présence est un acte d’amour renouvelé comme les vagues de l’océan qui viennent
mourir à Saint Barthélémy pour honorer le tombeau de ton père, magnifiquement
fleuri et honoré !
Alors, je t’en supplie, sois vivante en chacun de nous
et fais éclater le talent qui dort en toi et qui doit se réveiller, comme La
Belle au Bois Dormant pour nous redonner l’amour de Jo
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