Les routes de la vie
se croisent sous un tapis de fleurs, de cristaux de neige, de feuilles mortes
ou de roses éternelles, les routes de la vie forment la silhouette de la reine
des neiges, de la fée Dragée ou des Lilas, du prince de l’Orient ou de la
Savane, peuplée d’animaux et d’humains à la peau couleur d’ébène, imitant la
moire d’un satin aujourd’hui introuvable et qui s’apparente à l’Amour.
Les routes de la vie
sont les nôtres et celles de nos amis, de nos parents et de nos chers disparus.
Les routes de la vie s’imprègnent
de poésie, à notre corps défendant. Les moines prennent la route des chemins de
Saint Jacques de Compostelle, suivis par des pèlerins fervents et
enthousiastes.
Quelques personnes
veulent prendre des chemins de traverse pour quitter les routes principales,
balisées par la flore et la faune, la poésie et la prière.
Elles se donnent
beaucoup de mal pour suivre l’exemple des ermites cachés dans les forêts
imprenables mais de nos jours, les bûcherons abattent les arbres sans pitié,
ignorant la prière de Ronsard : « Bûcheron, arrête un peu le bras ! »
Les poètes ont beau
faire, on ne les écoute pas et la nature est envahie par des êtres destructeurs
et des pourfendeurs de rêve.
Alors, beaux
chevaliers, venez de tous les horizons et parcourez les routes de la vie pour
leur assurer pérennité et vivacité.
Qu’un berceau de
fleurs nous protège et nous aide à délivrer notre hymne à l’Amour !
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