Tout de blanc vêtus,
nous allons vers la ville
céleste aux portes d’or,
Jérusalem, ô Jérusalem
sur les rives de l’éternité.
L’ombre des grands
chevaliers flotte sur les
murailles et nous
appelle.
Nos cierges allumés nous permettent de voir
l’ineffable. En nous
approchant de la Sainte Table,
nous avons aperçu le
maître de la Cérémonie Sacrée,
un enfant de notre âge
à la robe de lin.
Il nous montra ses mains où se dessinait
l’empreinte des clous
qui lui ont déchiré la chair
pour que nous vivions
en son amour.
Nous lui avons juré fidélité, nous, ses
camarades
des Temps Nouveaux et
lui avons promis de garder
son image en notre cœur
où déferle, aujourd’hui,
la splendeur pourpre
de notre passion.
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