Ma mie aux cheveux d’or
Ma belle, ma tourterelle, ma fée aux cheveux d’or, je me
promène avec délice dans ton jardin d’amour où je cueille une à une toutes les
fleurs du désir ardent et ma passion est telle que je ravive en toi les sources
que tu croyais perdues dans les méandres de ton royaume.
Enivré par l’ambroisie de ce calice qui toujours se dérobe
et parfois révèle l’ondoiement de ton désir, je couvre ton corps de jasmins, d’asphodèles
et de fiers coquelicots qui meurent sous mes doigts fugueurs qui cherchent les
chemins éternels de l’amour.
Ma douce, ma mie, ma poupée de rêve, porcelaine et chair
offerte à l’infini, je fais cascader les sources de ton jardin et je m’y
abreuve comme le nouveau-né qui retrouve l’amour fou des origines de sa
naissance.
Je suis à la fois ton enfant, ton chevalier fidèle et le fou
d’amour qui erre dans les livres et les poèmes.
Ta prodigieuse bonté me rend une liberté primitive qui se
traduit par une prodigalité de baisers passionnés.
Mon amante, ma toute petite, ma beauté fuyante et captive à
la fois, je cueille les délices de ton jardin et te demande, pour faveur, d’en
être le maître à tout jamais.
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