Bel Azur
Dans son aura musicale et harmonieuse, allant des mondes
sacrés de l’amour jusqu’aux portes des pénitenciers et de l’enfer, Bel Azur, sa
guitare fleurie sur le cœur, rend aux foules qui l’adulent les bonheurs perdus
de leur vie.
Bel Azur s’en va, sur les chemins, il s’arrête parfois pour
prendre un bon repas avec ses copains, enfourche sa Harley Davidson et, le
bandana sur le front, engrange les kilomètres, suivi par ses potes, sur les
routes de l’Amérique de son enfance.
D’une union avec son alter ego féminin, Sylvie, à la beauté
féerique des Balkans, il a eu un fils, David, le roi David comme le chantait sa
maman et cet enfant a reçu de son père le talent d’émouvoir par le chant avec,
de surcroît, un supplément d’amour issu d’une rencontre passionnée.
De la charmante Nathalie Baye, la seule femme, à ses dires,
qui l’ait écouté, il a eu la plus belle fille qu’il pouvait souhaiter, belle,
farouche, révoltée, à l’image de son âme bouleversée, tourmentée et inquiète
sous le vernis d’un corps sculpté par Phidias, avec des yeux d’émeraude d’une
immense limpidité et un sourire éclatant, celui de son père !
Bel Azur poursuit son voyage sur un rayon de lune et nous
envoie son sourire d’ange qui s’est égaré sur une planète qui n’était pas faite
pour lui.
Il nous rassure en nous envoyant des baisers et pose sa
guitare sur un nuage en espérant qu’un ange s’en emparera pour nous rendre tous
les paradis perdus.
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