Il était une fois
Cette formule magique produit toujours son effet : il
était une fois…cela nous emmène dans une période indéfinie qui n’a pas de
contexte historique ou social, si ce n’est que, bien souvent, on nous raconte
des histoires princières ou des contes qui mettent en scène des enfants qui
subissent les conséquences de la perte d’un être cher ou qui deviennent des
proies pour un père en mal de rupture morale comme dans Peau d’Ane.
Parfois aussi c’est la misère qui oblige des parents peu
scrupuleux à se séparer de leurs enfants comme dans Le Petit Poucet, conte
européen qui repose sur des bases réelles tant il est vrai que des enfants
furent chassés de chez eux en période de famine.
Les contes ont donc une source factuelle et aident parfois
des enfants ou des adultes en mal d’amour à franchir un cap qui leur ouvre les
portes de l’espérance.
Dans mes contes, on trouve bien entendu des princes et des
princesses, des bergères douées, de jolies jeunes filles et des enfants
prodiges mais aussi des animaux, notamment des oiseaux, des chats et parfois
même des poules.
Les fleurs, les roses surtout, ornent les tables des
chaumières et des palais et elles jouent parfois un rôle symbolique comme dans
le roman La Tulipe d’Or où une fleur emmène des chevaliers, par messages
interposés, sur les routes de l’aventure, créant des liens d’amitié entre des
orientaux et des occidentaux.
L’amour est naturellement le moteur de bien des histoires.
Rien d’étonnant à cela puisque l’amour a toujours été dans l’histoire un
élément prépondérant pour conclure un traité de paix.
Des princesses italiennes, espagnoles, autrichiennes,
polonaises ont été unies à des rois de France ou un empereur, dans l’espoir de
voir s’ouvrir des perspectives d’avenir azuré entre nations belliqueuses.
Quelques princesses anglaises connurent aussi des unions
royales et parfois des mariages conduisirent non pas vers la paix mais vers une
recrudescence guerrière, comme ce fut le cas d’ Aliénor d’ Aquitaine qui,
mariée en secondes noces après un veuvage, à un roi d’ Angleterre faillit faire
verser la couronne de France dans l’escarcelle britannique.
La guerre ravagea la belle terre d’ Aquitaine et fut la
cause de créations de bastides où chaque faction se réfugia, les uns penchant
vers l’Angleterre et les autres restant
attachés à la France.
Roses blanches et roses rouges s’affrontèrent et devinrent
des symboles relatifs à des clans animés d’ardeurs belliqueuses.
Rendons donc aux roses leur symbole premier, l’amour et
faisons de cette fleur royale un gage de bonheur en la laissant embellir les
pages d’un livre de contes et notre univers familier dans des jardins d’amour
qui sont venus du Moyen-Age pour nous interpeller encore sur la nécessité d’aimer !
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