La dentellière des Hauts de France
Vole ma plume, emmène-moi sur le banc où, étudiante, je me
reposais, trouvant enfin la quiétude près de la statue de la dentellière, mère
du petit quinquin, à la gloire de la berceuse que je peux encore chanter avec l’accent
du pays.
La langue picarde fourmille de trouvailles ingénieuses.
Ainsi, je trouve le verbe hamicloter pour bercer plus évocateur du geste
affectueux de la mère pour endormir son enfant.
J’ai pu d’ailleurs expérimenter le pouvoir de la berceuse en
l’expérimentant sur mes propres fils. L’un d’eux, dans sa petite enfance,
semblait trouver la vie bien difficile et ce chant apaisait ses angoisses.
Dans ces temps tourmentés où des personnes s’en prennent aux statues pour se révolter a posteriori contre la barbarie de l’esclavage, l’injustice de la colonisation et les relents de racisme qui parcourent le monde, faisant resurgir en Europe les vieux démons, il serait bon de multiplier les statues de la dentellière qui berçait son enfant pour pouvoir travailler et gagner sa vie.
Dans ces temps tourmentés où des personnes s’en prennent aux statues pour se révolter a posteriori contre la barbarie de l’esclavage, l’injustice de la colonisation et les relents de racisme qui parcourent le monde, faisant resurgir en Europe les vieux démons, il serait bon de multiplier les statues de la dentellière qui berçait son enfant pour pouvoir travailler et gagner sa vie.
Que la voix d’un Victor Hugo s’élève dans notre pays pour
que revienne le chant d’amour indispensable à la vie !
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