Blouses blanches, blouses bleues
Blouses blanches, blouses bleues, blouses roses qui passez
dans les hôpitaux pour faire renaître le sourire d’un enfant, je vous salue du
fond du cœur et je ne peux qu’inciter tous nos concitoyens et les habitants du
monde à protéger autrui en restant sagement confiné.
Blaise Pascal avait dénoncé en son temps l’impossibilité
mentale de chacun à rester dans sa chambre.
Le divertissement qui était de mise au dix-septième siècle,
le Roi Soleil lui-même en ayant fait une arme politique, favorisant la vie de
cour, le jeu, la danse, l’opéra et la chasse, est devenu pour les civilisations
qui se disent éclairées, la pièce maîtresse de la démocratie.
Dans son roman Les Ames Mortes, inachevé parce que l’auteur jetait
au feu les pages qu’il estimait mal
écrites, Nicolas Gogol, cet être de génie, décrivait la Russie comme une troïka
qui allait à fond de train, à l’aveugle,
vers un précipice pour n’avoir pas trouvé l’idéal nécessaire à une grande
nation.
Ainsi sommes-nous et nous ne pouvons que nous inquiéter du
devenir de notre nation qui a placé le divertissement sur la première place d’un
podium, basé sur la frivolité, au détriment de la pensée.
Blouses blanches, blouses bleues, blouses roses, nous nous
rallions à vous comme les couleurs du drapeau de notre République, frappée en plein cœur !
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