La guitare orpheline
La guitare orpheline pleure de désespoir et égrène des notes
mélancoliques dans le ciel réinvesti par les oiseaux, les anges et les nuages
qui épousent nos rêves.
L’un d’eux a la stature de Johnny, sa beauté, sa générosité
et sa foi dans la musique qui puise sa force dans les eaux tumultueuses du Mississippi.
Une chanson qui s’apparente à Retiens la Nuit, conçue pour
les tsiganes amoureux du rock, se dessine, note après note et un amoureux des
étoiles qui passait par là, la cueillit et l’illustra sur la portée magique d’une
page inédite qui devint chère aux amoureux du maître qui n’est plus mais qui ne
cesse de hanter ceux qui l’ont aimé et qui lui resteront fidèles jusqu’à leur
dernier souffle.
Une guitare orpheline a vibré sous la voûte céleste et des
notes enchantées sont venues jusqu’à nous, imposant la présence aimée, pleine
de tendresse d’un public qui refuse d’être orphelin.
Retiens la nuit, Johnny, déchire le rideau de larmes qui
nous sépare de toi, réapparais dans la brillance et la beauté de notre
éternelle jeunesse !
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