Le retour romanesque des chevaliers
Ils sont revenus de Constantinople, de Malte, de Jérusalem
ou d’Antioche, les chevaliers et ils ont construit des chapelles, des monastères
et des forteresses sur le chemin du retour.
Ils ont parfois été torturés puis brûlés vifs sous l’effet de
la convoitise, tels les Templiers dont on cherche toujours le trésor.
Ils étaient grands, robustes et convaincus que Dieu était à
leurs côtés.
La mort ne leur faisait pas peur et l’immense croix qu’ils
arboraient sur leur poitrine rutilait au soleil.
Moines combattants, ils étaient animés par une immense
ferveur. L’audace les caractérisait même si parfois ils s’inclinaient, face à
une jeune vierge, couronnée d’églantines, d’aubépines ou de fleurs d’oranger.
L’un d’entre eux a traversé les âges et s’est joint à une
troupe qui fait merveille au Puy du Fou.
Le chevalier Aubin de Hautes Landes a mis le genou à terre
face à la belle Flore du Hainaut et tous deux ont convolé dans un roman de
chevalerie pour faire revivre la geste des preux chevaliers.
Que renaisse le temps des cathédrales et des amours
éternelles, fleuries de myosotis !
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