jeudi 17 juillet 2014

La coupe





Dans la coupe de tes mains, j'ai bu la rosée du matin et je me suis recueillie car tu es mon soleil et mon roi.
Loin de ta vue, je dépéris, je brûle et me consume. Tu es tout à la fois mon Amour, mon mari et mon roi.
Pourquoi irais-je par les chemins chercher la bonne aventure?
Ici, près de mon amour, je suis plus riche que la reine de Saba.
Je goûte sur tes lèvres le sel et le miel de ton corps.
J'ai le cœur qui chavire, mes genoux se dérobent et c'est ainsi, offrande à l'aimé, que j'attends le doux murmure de ton âme.

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