vendredi 30 avril 2021

La Tulipe d'Or

 


La Tulipe d'Or

« Après de longues années de silence et de retrait au cœur de son palais de cristal inconnu de tous, la fée Viviane se décida à se promener sur les berges du lac pour y cueillir des fleurs blanches miraculeuses qui avaient vu le jour. Ces mêmes fleurs attirèrent le regard de Kylian et il se vêtit promptement pour en faire la surprise à Nour, la dame de ses pensées. C'est ainsi qu'ils mirent la main tous les deux sur la même fleur. » Amour, aventure et légendes tissent le fil d'une tapisserie médiévale semblable à celle de la Dame à la Licorne, terreau légendaire et artistique incomparable. L'auteur a fait sienne une maxime héritée d'une idéologue qui se plongea dans l'origine des légendes épiques : « au commencement était la route ». C'est ainsi que l'on se déplace dans ce recueil mi-chevaleresque, mi-courtois, à la façon des troubadours. Si les voyages ont le plus souvent une portée onirique, le livre s'achève dans l'évocation du terroir où vit l'auteure, l'Armagnac !

Le carrosse d'or

 
Le Carrosse d'Or Et si l’arrière-petite-fille de Cendrillon venait à croiser le sosie de Corto Maltese ? De chasseurs de trésor à un pêcheur d’étoiles, de la place royale de Labastide-d’Armagnac à un lointain royaume africain, d’une Fleur de Sable à une Fleur d’Étoile, laissez-vous bercer par la musique des mots qui accompagnent les intrigues de la féerie et du quotidien… En ces temps de pénurie, quoi de plus merveilleux qu’un carrosse d’or ? C’est pourquoi Marguerite-Marie Roze s’est ingéniée, dans ce recueil de contes, à le faire apparaître, soit de manière fugitive, soit de façon constructive comme le signal du destin. Variant les trajectoires habituelles du conte, les respectant ou les transgressant en leur donnant une dimension onirique relevant parfois de la bande dessinée, elle nous invite à un voyage dépaysant, oscillant entre hommages et renouveau, contes et brèves poétiques.

La rose d'argent

 



Elle a surgi un beau jour en s’extrayant d’un bloc de quartz rose, la fleur immortelle des amants, la rose d’argent et elle s’est épanouie dans notre cœur, ardente et vivace, au rythme endiablé des tambourins et des guitares.

Vêtue d’une robe de dentelles, les cheveux artistement noués sous une mantille, la reine des gitans est apparue dans toute sa gloire et sa beauté en majesté.

Elle s’est incarnée dans la divine mélopée du voyage.

Arborant la rose d’argent comme la fibule nouant les étoffes égyptiennes de ses  tenues, le dos protégé par un châle en cachemire, elle resplendit, le soir, à la veillée, parmi le rougeoiement d’un feu de joie.

Chanteurs et danseurs unissent leurs talents et dans un cri d’amour qui s’envole vers les cieux, la reine des gitans proclame la pérennité de son royaume aux notes éternelles du credo passionné de l’existence, don de Dieu.

jeudi 29 avril 2021

La tapisserie de la Reine

 



Brodant les fleurs et les beautés naturelles proclamées par ses dames d’atour et les troubadours, en son jardin d’amour, la Reine murmura des mots qui devinrent des poèmes.

Troubadours et poètes s’en emparent et donnent un assaut de courtoisie où Bernard de Ventadour participe victorieusement.

Chantant l’orient, perle immortelle qui se forme et se propage au gré des vagues qui emportent la nef des amants, les poètes pincent les cordes de leur lyre avec amour, avec passion et le cœur chaviré, ils finissent par se rendre à la dame qu’ils voulaient  conquérir, en un ultime don de leur personne sublimée.

La Reine choisit du fil d’or et elle termine sa tapisserie en l’ornant du symbole royal d’éternité, le lys immaculé.

Accompagné par un jeune écuyer, son prince arrive près de son pavillon de douceur, abandonne son destrier puis, baigné et parfumé, il la rejoint sous le dais fleurdelisé qui abritera leurs amours.

Le soir, la Reine apparaîtra à son bras, brillant de toutes ses parures et ils danseront la volte pour proclamer à tous leurs vassaux que leur santé est florissante puis, regagnant la chambre royale, ils reprendront le fil d’or de leur passion et s’inscriront sur la liste des amants qui figurent sur les enluminures des manuscrits anciens, tous dédiés à l’amour !

mercredi 28 avril 2021

La caresse de l'orchidée

 



Penché sur les pétales veloutés d’une orchidée turquoise, Johnny rêve et ses pensées s’envolent au rythme d’une chanson dédiée à l’amour.

La chanson devient l’armure du chanteur et tel Lancelot, chevauchant vers sa belle Guenièvre, Johnny part à la conquête de celle qui lui permettra d’affronter celui dont il doit croiser le regard diabolique, Satan en personne.

Il le dit à ses fans, en une ultime promesse, caracolant sur une moto gigantesque, un bandana noir noué sur les cheveux.

Pour désarçonner Satan, il portera un smoking et arrivera, désinvolte, la chanson aux lèvres, au bras d’une beauté inconnue, angélique, au cœur blindé de rêve.

Son écuyère d’amour, métamorphose de l’orchidée céleste quitte son bras pour courir vers Satan dans un désir fou de conquête absolue.

Fidèle à sa légende, le diable la pulvérise d’un index vengeur et les deux représentants des forces divines se retrouvent sur la route 66, en moto, chevauchant à la James Dean pour gagner la dernière course, éperdue, fuyant sur l’asphalte qui recouvre la piste des Cheyennes.

Surgissant des nuages, un guerrier indien aide Johnny à franchir,  le premier,  la ligne imaginaire de l’arrivée.

La belle à l’orchidée renaît et rejoint le chanteur du rêve tandis que le diable aux pieds fourchus, vaincu, retrouve les feux où meurent les désespérés, éternellement, pour n’avoir pas su aimer !

mardi 27 avril 2021

La Reine en son jardin d'amour

 


La Reine en son jardin d’amour

La Reine en son jardin d'amour rêve et soupire : Où est le bel amant que les dieux lui ont promis ? Hélas, des bruits de bottes et d'escrime retentissent à ses oreilles en lieu des poèmes attendus ! Que renaissent les rêves sur les rives des rivières argentées où nagent les sirènes !

Les coquelicots du coeur

 



Ils ont surgi du fond de notre cœur, les coquelicots du rêve, les coquelicots d’amour et ils ont couronné le front des reines pour proclamer l’identité des terroirs où poussent les blé d’or de la chanson.

Unis aux bleuets et aux marguerites des champs, ils forment le drapeau de notre beau pays que d’aucuns s’ingénient à vouloir détruire.

Revenez, poètes de la Pléiade, tendez votre lyre à ceux qui ne savent plus écrire ou aimer !

Promettez des récompenses qui ne soient ni un voyage ni un séjour dans un lieu de rêve où le préfabriqué éclate avec insolence !

Retrouvons les valeurs de la Renaissance et repoussons d’un pied délibéré le bourbier où l’on veut nous maintenir !

Coquelicots du rêve, coquelicots d’amour, fleurissez et formez une ronde harmonieuse qui nous rendra l’unité florale de notre douce France qui n’est plus qu’un souvenir !