Le siège périlleux

 

Dans la légende arthurienne, le siège périlleux, réservé au chevalier capable de rapporter le Saint Graal était à la fois souhaité et redouté car si l’aventureux prétendant n’avait pas le cœur pur, il pouvait être englouti dans les profondeurs de la terre.

Aujourd’hui, dans l’hémicycle consacré aux députés fraîchement élus, un équivalent du siège périlleux semble être le difficile apanage du Premier Ministre : on lui promet l’enfer s’il ne parvient pas à convaincre les représentants du peuple de sa bonne foi et de son efficacité.

Si le roi Arthur était sur le point de revenir en sa terre bretonne pour relancer un état déficient, il aurait fort à faire avec les multiples ennemis d’un pays jadis riche en intelligence et doté de braves qui se ruaient sur les pillards avides de larcins.

Suivis par des meutes de loups gris, ces pillards commettent maintes attaques destinées à assouvir leurs noirs désirs.

En vérité, qui osera s’asseoir sur le siège périlleux, à la droite du roi, pour affronter bravement les voyous en tout genre qui s’en prennent aux valeurs millénaires de notre pays ?

Tu n'étais que lumière

 

Tu n'étais que lumière et brusquement une étoile t'a happé, nous laissant, nous, tes fans, dans l'ombre et les perles de nos pleurs.

Alors un homme se leva et jura que jamais ne s'éteindrait la flamme de sa passion.

Arpentant les plages de Calais, il fit vrombir sa Harley au son de ses immortelles chansons et il créa un groupe nommé Johnny Hallyday dans nos coeurs que de nombreux admirateurs du chanteur rocker rejoignirent pour ne plus jamais le quitter.

Cet homme, c'est Fabrice et désormais son étoile se joint à celle, immortelle , de Johnny !

Une rose d'amour

Une rose d'amour, mousseuse et rayonnante, s'est fichée dans mon cœur, à mon insu, de manière impromptue et silencieuse et je suis allée te l'apporter, mon cher mari, regrettant néanmoins que le marbre soit désormais notre principal messager !

 

Il était une fois

 

Il était une fois, dans l’un des royaumes secrets du monde de la féerie, un petit prince choyé nommé Petit Jour. Il était si beau que ses parents, le prince Flamboyant et sa dame, Marjolaine, éprise de la nature et de randonnées champêtres le nommèrent ainsi à sa naissance, se réservant le choix définitif du nom lorsque l’heure serait venue. Mais le prince Flamboyant dut répondre à l’appel de sa mère, la reine Diamant et chevaucha un étalon noir pour se joindre aux forces royales. Le prince des ténèbres Malforza avait de nouveau défié la reine, déclenchant une guerre qui promettait d’être meurtrière. Se languissant de l’absence de l’aimée, Marjolaine se laissa mourir, confiant le petit garçon à la nourrice qui l’avait élevée en son enfance. Quant à Flamboyant, il mena une guerre conquérante, trancha la tête de Malforza mais, aux dires de trois témoins, se métamorphosa en aigle après avoir connu des ébats fusionnels avec une force blonde qui se matérialisa ensuite en oiseau bleu. Le tandem aviaire disparut sans laisser de trace ni de message et Petit Jour, définitivement orphelin, fut conduit au château de la reine Diamant. La nourrice avait cependant pris soin d’apporter un ensemble d’écrits, de la main de Flamboyant, portant le nom de Contes pour Petit Jour.

En voici la teneur …

Le Sphinx

Johnny a emporté dans les cieux l'énigme de son regard et la multiplicité de son âme jetée aux quatre vents !

De son regard bleu fjord, il balise les visages tendus vers lui avec ferveur et se met en devoir de leur offrir ce qu’ils sont venus chercher, l’assurance de l’amour et de l’enfance rendue à tous pour conquérir le bonheur car notre passage sur cette terre est si bref qu’il mérite le respect de notre devenir.

Johnny est si protéiforme que l’on ne sait jamais à quel avatar nous avons affaire. Est-ce le Johnny romantique, celui de Gabrielle, Laura, Marie, Laeticia, Sylvie et ses incroyables apparitions sur scène adhérant à l’histoire fabuleuse de leur jeunesse , est-ce le Johnny grave et soucieux de l’honneur de sa patrie, interprétant, mieux que personne, ses chants profonds ancrés dans notre Histoire, est-ce encore le Johnny félin et accrocheur, semblable au Papillon du Bagne, révolté et cherchant toujours à s’évader, le Johnny du Pénitencier ou des chansons d’amour sulfureuses retraçant la passion poussée au paroxysme ?

Est-ce encore un autre Johnny que nous ne connaissons pas encore et que nous découvrons avec surprise et bonheur au détour d’une chanson que nous n’avions jamais entendue ?

Tel le Sphinx de Giseh, Johnny nous attend pour nous proposer une énigme, nous incitant à découvrir une facette de son être que nous n’avions pas encore perçue et que nous mettons au jour comme l’archéologue de l’amour.

Sachez le bien, l’énigme de Johnny c’est celle de l’amour qui toujours se renouvelle et change comme l’iris de ses yeux !

Une fée pas comme les autres

 

 

 

Mon nom est Melancholia. Je suis la fée des exclus qui fuient les guerres et la misère.

Avec mon tambourin et les grelots de mes bracelets de cheville, ma chevelure éparse, cascadant sur ma robe gitane, je donne le rythme aux femmes et aux enfants dont le regard erre sur les colonnes tristes et hagardes.

Je chante les mélopées des pays oubliés, plongés dans l’obscure ignorance et je leur offre les rêves des contrées qui ont vaincu les dragons noirs cracheurs de feu qui génèrent la mort. J’appelle à notre secours les fées des vallées riantes où coulent les rivières sur les galets d’or fin.

Elles nous apportent du pain, de la brioche, des fruits succulents et des petits gâteaux en forme de cœur.

Nous avons, de plus, des capes de laine fine et des vêtements amples aux couleurs vives.

Ainsi intégrée dans ces colonnes, je redonne l’espoir et nous allons vers des ailleurs chaleureux qui offriront à tous le bonheur de renaître dans un pays aux couleurs de l’arc-en-ciel.