vendredi 14 août 2015

In my heart







Si l’on ouvrait mon cœur, on y trouverait gravé le nom de Calais disait une reine insulaire en apprenant que Calais échappait désormais au royaume de Grande Bretagne.
Eh bien, en ce qui me concerne, c’est beaucoup plus simple et douloureux, si l’on ouvrait mon cœur on y trouverait le nom de Brigitte Bonello sur un coussin de roses pourpres car le temps est à la douleur et à la révolte.
Injustement frappée par une exclusion de son corps d’origine, Brigitte a crié son désespoir et la souffrance au jour le jour de son corps supplicié par une courageuse et interminable grève de la faim.
Il ne lui est plus possible de s’exprimer, ce sont ses proches qui le font à sa place.
C’est pourquoi j’ai trempé ma plume dans un réceptacle de nos larmes de sang et nous attendons avec ferveur que quelqu’un réagisse au sommet de l’État avant que le pire ne se produise, le décès de notre pauvre amie qui serait ressenti par tous comme une injustice sans nom et l’expression d’une cruauté sans égale.
Sauvons cette jeune femme qui n’a eu qu’un seul but : la foi en son travail et en sa mission !
Sauvons Brigitte Bonello car son nom est le symbole du travail méprisé et d’une sourde rancœur d’un groupe d’amis qui s’étoffe chaque jour d’un nouvel ami prenant fait et cause pour elle.
D’avance merci à la personne qui pourra, d’une chiquenaude, rendre à Brigitte la vie et son honneur perdu injustement.

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