vendredi 8 juillet 2016

Ma Shéhérazade




Belle de mes nuits, tu agis sur mes sens comme une éternelle fontaine de jouvence.
Dans le riad aux senteurs de jasmin et de citronnelle, je recueille les fleurs d'oranger de nos serments d'amour et j'ordonne que l'on prépare une cérémonie à la hauteur de ta beauté et de tes talents de conteuse orientale.
Tu es ma Shéhérazade, ma belle d'amour à l'éternelle jeunesse.
Sur l'oreiller de notre lit profond, je parsème des fleurs de jasmin afin que tu développes mille et une romances aux senteurs d'orient.
Sur le marbre de notre chambre, j'ai fait disposer des tapis de haute laine et j'ai commandé des caftans de mariage pour honorer ma princesse aux cheveux d'or et au verbe d'azur.
Mais lorsque tu es apparue, ma belle, ma douce, ma tendre Shéhérazade, dans la magnificence de ton corps ambré, je me suis métamorphosé en enfant, incapable d'apprécier la splendeur de ton être et j'ai rêvé que je devenais un aigle capable de t'emporter dans un château cathare pour y trouver l'éternel amour des amants épris de l'idéal céleste.

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