L'appel de Johnny

L’appel de Johnny

Hé l’ami, prends ta guitare et cesse de tout casser !

Allumer le feu, c’est bon pour la scène, pas pour détruire Paris !

Du haut de mes nuages, j’assiste, consterné, à la destruction de tout ce que j’aime.

Bientôt, mes amis, et ils sont nombreux, célèbreront mon départ vers les cieux à l’église de la Madeleine.

Je frémis à l’idée que des briseurs de rêves s’en prennent au refuge de Dieu en qui j’ai toujours cru.

Hé l’ami, écris des chansons sur le cours de la Seine et écoute la musique des anges qui fait des bulles azurées et monte jusqu’à moi sous la forme de ballons.

Ces murmures mélodieux t’aideront à calmer ta colère.

La colère, je l’ai connue, crois-moi mais j’en ai fait des bouquets d’amour.

Ne gâche pas l’anniversaire de ce beau jour où une foule de fans, de bikes et de personnalités de haut rang, showbiz et politique confondus, s’est recueillie au passage de mon cercueil blanc.

Achète des roses blanches et non des balles, élève ton esprit et ton âme jusqu’à moi, ton frère et embrassez-vous au lieu de vous entretuer !

Hé l’ami, une rose à la main, chante l’amour en reprenant l’une de mes chansons et calme toi, la vie est un songe et il n’y a pas de place pour la haine.

Ton Johnny !