Qui est
Marguerite Marie Roze ? Voir blog de Marguerite-Marie Roze.
Je suis née dans le Nord de la France et j’y ai passé toute mon enfance, rêvant à des ailleurs bleus. Lectrice assidue, j’ai marqué une préférence pour la féerie, ce qui affleure dans tous mes ouvrages. Mon autre passion consista à pratiquer l’enseignement de la langue française. Je suis entrée dans l’Education Nationale en 1967, croyant n’y rester que quelques années, ignorant que le bail serait de plus de 30 ans! Enfin libre, je trouve le temps d’écrire, puisant dans le quotidien et l’univers légendaire mes sources principales d’inspiration.
Je suis née dans le Nord de la France et j’y ai passé toute mon enfance, rêvant à des ailleurs bleus. Lectrice assidue, j’ai marqué une préférence pour la féerie, ce qui affleure dans tous mes ouvrages. Mon autre passion consista à pratiquer l’enseignement de la langue française. Je suis entrée dans l’Education Nationale en 1967, croyant n’y rester que quelques années, ignorant que le bail serait de plus de 30 ans! Enfin libre, je trouve le temps d’écrire, puisant dans le quotidien et l’univers légendaire mes sources principales d’inspiration.
Comment
êtes-vous devenue écrivain ?
Je crois que je suis née écrivain car à l’école primaire déjà, je faisais l’admiration de mes institutrices.
Je crois que je suis née écrivain car à l’école primaire déjà, je faisais l’admiration de mes institutrices.
Lectrice
assidue, avec une préférence pour la féerie, ce qui transparait dans vos
ouvrages, Pourquoi exactement le monde des fées surtout que c’est un monde
qu’on trouve excentrique ?
Pourquoi les
fées ? C’est simple, elles me semblaient être les seules à pouvoir changer les
destinées néfastes. Très jeune, j’étais frappée par les injustices que je
percevais dans les actualités cinématographiques. De jolies femmes bien vêtues
faisaient valoir la beauté de coupés dernier cri et je m’interrogeais : comment
se faisait-il qu’il n’y avait pas de ces jolies voitures dans notre village et
l’on nous recommandait de bien travailler à l’école pour avoir un modeste
emploi. Pourquoi des personnes, peu douées, peu travailleuses
bénéficiaient-elles du travail d’autrui pour s’offrir toutes les merveilles du
monde ?
Quels sont
vos lectures favorites ? Les livres (romans, recueil de poèmes) que vous aimez
le plus ?
J’admire
énormément un roman chinois de l’époque impériale intitulé Le Rêve dans le
Pavillon Rouge; j’aime beaucoup les romantiques français, Les Misérables de
Victor Hugo, toute l’œuvre de Balzac avec une grande préférence pour Les
Illusions Perdues et la suite Splendeurs et Misères des Courtisanes, les romans
de Dostoïevski, notamment L’idiot et ceux de Tolstoï, Anna Karénine et Guerre
et Paix. Quant à la poésie, j’aimais beaucoup, en ma jeunesse Rimbaud, Verlaine
et Baudelaire sans oublier le grand Hugo dont je me sens si proche. C’est
l’écrivain que je cite le plus souvent dans mes écrits. oui j’ai eu une élève
écrivain, Florence Ruffin, mais je n’y étais pour rien; j’étais juste son
professeur de latin. Elle était surdouée, écrivant de terribles poèmes à l’âge
de treize ans. Son père écrivait des romans de science fiction : Constant
Ruffin. Tous deux faisaient partie du Cénacle Froissart que je fréquentais à
Valenciennes, la ville où je suis devenue bachelière.
Vous avez
pratiqué l’enseignement, avez-vous eu des élèves écrivains ?
C’est en musique que j’ai croisé des élèves devenus célèbres aujourd’hui : Yvan Cassar, notamment, très connu dans les milieux artistiques mondiaux pour ses arrangements musicaux et sa participation active à des concerts
C’est en musique que j’ai croisé des élèves devenus célèbres aujourd’hui : Yvan Cassar, notamment, très connu dans les milieux artistiques mondiaux pour ses arrangements musicaux et sa participation active à des concerts
Peut-on
apprendre à quelqu’un à écrire ? Si oui, comment ?
Oui on peut aider quelqu’un à écrire, juste en le persuadant que tout le monde, sans exception, peut le faire, il suffit d’y croire et de prendre son stylo
Oui on peut aider quelqu’un à écrire, juste en le persuadant que tout le monde, sans exception, peut le faire, il suffit d’y croire et de prendre son stylo
Trente ans
d’enseignement, quel est le souvenir le plus marquant ?
Voici un souvenir charmant que je ne raconte pas dans mon dernier livre Mémoires en Dentelles !
Voici un souvenir charmant que je ne raconte pas dans mon dernier livre Mémoires en Dentelles !
1994…J’étais
professeur de Lettres-Histoire au Lycée professionnel de Coetlogon à Rennes et
je tâchais de lutter contre le désamour des élèves pour la Littérature. Je me
suis transformée en véritable comédienne, menant mes cours à la manière d’une
meneuse de revue ! J’avais un public souvent hostile, ne l’oublions pas et mes
stratégies variaient avec la dominante professionnelle de mes élèves. Passant
des Imprimeurs aux comptables et aussi aux élèves destinés à la Vente, les plus
difficiles, je me « reposais » chez les futures Secrétaires, avides
d’histoires d’amour, de symboles et de beau langage…J’ai réalisé mes meilleurs
cours chez les Imprimeurs et, sauf exceptions, j’ai réussi à instaurer un
climat équilibré chez les Vendeurs : le plus bel homme de la classe s’est mis à
genoux le jour de mon anniversaire pour m’offrir une rose qu’il avait, selon la
conseillère d’éducation, trimballée sur le porte bagage de son vélomoteur avant
de la lui confier pour que le secret ne soit pas éventé ! Joli souvenir;
j’avoue que sur le moment j’étais assez décontenancée parce que j’avais sans
doute prévu d’inscrire dans ces cerveaux rebelles la notion de métaphore, grand
classique des épreuves du Baccalauréat !
Quel est
votre public ? Qui sont vos lecteurs ? Les jeunes, les adultes, les
vacanciers ?
La réponse à
cette question, se trouve dans mon dernier livre intitulé Mémoires en
Dentelles, actuellement sous presse.
Marguerite-Marie
Roze, conteuse, a pratiqué l’enseignement du français pendant 3
décennies. Quand on lit ses textes, on a envie de devenir son élève tant son
style inspire, émeut. Ses contes, « qu’elle puisse dans le quotidien et
l’univers légendaire sont des contes pour enfants, pour adultes, pour
tous les âges. Des contes qui vous endorment par la musique des mots, la force
des images et surtout la tendresse que l’on sent tout le long de l’histoire.
Mais aussi des contes qui vous tiennent éveillés : avec des titres envoûtants
comme la valse des hussards, le voyageur des âmes, les amants, les roses de
Damas et beaucoup d’autres encore, les textes de Marguerite ne vous
laissent pas vous endormir. Il n’y a pas moyen d’éteindre la bougie quand on ne
sait pas si l’amant va rentrer, si on ne sait pas la destination du voyageur
des âmes.
Extrait de
Le voyageur des âmes
Il est
parti, le voyageur des âmes. Il a pris le ferry puis une modeste barque qui
glisse entre les roseaux humides. Protégé par un chapeau de paille ourlé de groseilles
picorées par les oiseaux, il rêve du temps où il était un jeune homme
passionné…
Et moi
d’ajouter : Le voyageur des âmes, il est passé par ici aussi, il portait
sur ses épaules une calebasse pleine de mots de tendresse et il écoutait les
paysans lui raconter leur vie, le travail des champs et les pêcheurs du lac
Tanganyika lui parler des catamarans…
Et ce qui
touche le plus, c’est le caractère poétique des contes de Marguerite-Marie
Roze. Je vous invite à découvrir Marguerite-Marie Roze dans ses beaux textes
que vous pouvez lire ici.
Tous ses livres sont
publiés par Publibook.je vous
souhaite bonne lecture et n’oubliez pas de raconter les contes de Marguerite à
vos proches et amis.
de l'amour pour la bonne poésie, pour les contes... très bon entretien
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