Si d’aventure, tu franchis la porte de
soie qui mène jusqu’à mon cœur, je me fondrai dans la courbe de tes bras,
offrande céleste au dieu de l’Amour.
Nous répèterons les gestes insensés des
fleurs qui ne veulent pas mourir et nous vivrons ainsi de belles éternités sous
des soleils de jade.
Les rivières de larmes
des amants éplorés ruisselleront sous le porche d’éblouissantes gerbes de nuits
étoilées. Et nous rêverons, les yeux ouverts, que nous irons par les routes
anciennes et pavées jusqu’au tertre celtique couronné de houx et de bruyère pour
nous incliner sur le tombeau de verre de l’enchanteur Merlin. C’est là que nous
trouverons enfin, heureux et apaisés, l’oiseau bleu que nous suivrons jusqu’aux
arches du ciel.
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