Dans le creux de ma
main, un oisillon s’est niché pour ensuite s’envoler vers un bosquet de saules
à la robe d’argent.
Les dryades ont fait
une ronde et ont célébré l’arrivée de ce bel oiseau plein de promesses, inspirateur
d’un poète qui ne manquerait pas de venir méditer et écouter la chanson du vent
pour la retranscrire en versets mélodieux.
J’y suis arrivée par
hasard, lisant dans le ciel la trajectoire de mon filleul, espérant retrouver
la magie du premier vol.
« Déesse aux yeux
de source, au langage de miel et de fleurs, montre nous ta présence, inonde les
champs de ta beauté, parle nous de la beauté du monde, de son indéniable
harmonie !
Toi qui inspiras à
Ronsard des strophes enchantées, reviens au clair de lune pour danser avec les
muses de Du Bellay, esquisse avec nous quelques pas de danse pour que nous te
suivions, ô Déesse, sur les chemins qui fleurent l’aubépine et l’églantine des
buissons ».
À l’écoute des murmures du saule roi,
j’ai fini par le retrouver, ce petit oiseau si doux et je lui ai offert une
couronne, celle de l’oiseau poète.
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