vendredi 21 novembre 2025

Un regard de loup

 

 

 


Combien de Mowgli perdus dans la jungle de la vie se sont-ils servis de ton regard de loup, Johnny, pour s’orienter et sortir du labyrinthe de leurs soucis ?

L’échine parcourue par une vague de frissons, leurs compagnes éperdues et frémissant du même amour, les orphelins de l’âme ont perçu le laser de tes yeux et se sont envolés dans un nuage fauve, ourlé de passion au rythme de tes santiags.

De chanson en chanson, une vague extatique s’est construite et a ondulé, de la scène aux derniers rangs des places allouées au public pour ne faire qu’un bloc de désir et de ferveur.

On croit entendre le cri du loup dans un arrière-fond musical.

«  Je n’étais qu’un fou, un fou d’amour » : ces paroles retentissent comme l’hallali de la passion et les fauves finissent par retrouver la quiétude grâce à Marie, Laura et Retiens la nuit.

Ce dernier hymne à l’amour plane sur la scène et dans un flamboiement d’étincelles, d’étoiles filantes et de geysers, le spectacle prend fin, rendant Mowgli et les siens à leur quotidien sublimé par un regard et un chant du loup, l’expression de Johnny, notre éternel maestro de la vie.

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