samedi 2 janvier 2021

Quatrième de couverture de Les Roses du Moucharabieh

 


Quatrième de couverture de : Les roses du Moucharabieh

« Accusée, levez-vous !

Cette terrible phrase, elle m’a poursuivie longtemps car, en l’occurrence, l’accusée, c’était moi, une enfant de dix ans ! Je me revois, blême, debout, les yeux de mes soixante camarades braqués sur ma personne, face à la terrible Madame Malinowsky, outrageusement fardée, les cheveux rouges qu’elle agitait comme la crinière d’un lion, notre professeur de Latin !

Mon crime ? J’avais emprunté la blouse de mon amie Annette car je ne trouvais pas la mienne dans le tas des blouses restantes amoncelées dans le placard où nous devions les ranger, le soir. ».

 

Dans ce livre, l’auteur raconte les éléments marquants de son enfance, relatant surtout les événements vécus au lycée dans les années cinquante et mettant en exergue l’environnement social d’une petite fille, élevée selon les critères campagnards de son village et s’élevant, à la force du poignet et surtout de la beauté des langues classiques jusqu’au professorat, avec des méandres dus à une maladie que l’on ne sait pas combattre de nos jours encore !

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