Au pied du hêtre millénaire de Brocéliande, Ariane à la taille fleurie découvrit un luth. Elle le prit avec dévotion et en joua. Les oiseaux retinrent leur respiration, les campanules agitèrent leurs clochettes, produisant un son semblable à celui des maracas. L’effet appel à la divinité fut immédiat et un chevreuil blanc se lova près d’Ariane pour soutenir sa volonté d’atteindre l’harmonie spirituelle d’un lieu consacré.
Des dryades couronnées de lys formèrent une ronde, invitant Ariane à les rejoindre.
Le chevreuil blanc devint un chevalier à l’âme ardente. Tel Lancelot du Lac, le chevalier à l’armure immaculée et le cœur brisé par l’amour, Léonard de Brocéliande déposa ses hommages aux genoux de la jeune femme.
Ils dansèrent une volte endiablée et le point d’orgue de la danse fut une merveilleuse union de leurs âmes dans un lieu hanté par l’enchantement celtique voué à la beauté.
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