Une nuit, en Camargue, les flamants roses revêtirent un plumage bleu nuit pour inviter le prince des ténors, Vincent Niclo, à les rejoindre pour donner une aubade à Mireille.
ô légère hirondelle de l’opéra Mireille de Charles Gounod flotta dans l’air embaumé par les fleurs du marais.
Pour donner la réplique à la diva invisible, cachée dans les roseaux, Vincent revêtit l’habit de Papageno de La Flûte Enchantée de Mozart et entonna son grand air de présentation :
« C’est moi le gai pipeur d’oiseaux
Qui vais toujours par monts par vaux
Chacun connaît tous jeunes et vieux
Mes doux pipeaux toujours joyeux ».
La reine de la nuit apparut alors et lança son chant d’amour mélodieux et vengeur.
La main sur le cœur, Vincent répondit à son air passionné empreint de nuit profonde par les trilles de son chant.
Les flamants s’inclinèrent et retrouvèrent leur plumage rose à l’apparition de l’aurore qui rendit à Vincent sa liberté sous les vivats des dryades et le souvenir ému de Mireille, heureuse d’avoir côtoyé l’amour.
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