« Sur la plage abandonnée
Coquillages et crustacés
Qui l’eût cru Déplorant la perte de l’été
Qui depuis s’en est allé
On a rangé les vacances
Dans des valises en carton
Et c’est triste quand on pense à la saison
Du soleil et des chansons ».
En se promenant sur la plage de ses vacances, Vincent Niclo rencontra le clone de la jeune Brigitte, dansant et chantant, pieds nus , ses longs cheveux dénoués.
Puis l’apparition fit place à un chœur de pêcheurs apportant au port le fruit de leur travail.
Leurs épouses les rejoignirent avec des corbeilles chargées de Tourments d’Amour, ces pâtisseries fourrées à la noix de coco pour réconforter les visiteurs de la mer, prêts à risquer leur vie pour une pêche prodigieuse.
« Je crois entendre encore
Caché sous les palmiers
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramier !
ô nuit enchanteresse !
Divin ravissement !
ô souvenir charmant !
Folle ivresse ! Doux rêve » !
Pour récompenser les visiteurs des fonds marins et leurs épouses dévouées, Vincent chanta le grand air de Nadir dans Les Pêcheurs de Perles de Georges Bizet.
La fin de la soirée fut divine : feux de camp, tsiganes et danseuses de Flamenco brillèrent près des roulottes des amoureux du voyage.
Vincent dansa, but du vin pétillant et s’endormit dans un hamac, gardé par une mamma vigilante qui chassa tous les insectes importuns de son éventail géant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire