« Mon histoire
C’est l’histoire d’un amour
Ma complainte
C’est la plainte de deux cœurs
Un roman comme tant d’autres
Qui pourrait être le vôtre
Gens d’ici ou bien d’ailleurs
C’est la flamme
Qui enflamme sans brûler
C’est le rêve
Que l’on rêve sans dormir
Un grand arbre qui se dresse
Plein de force et de tendresse
Vers le jour qui va venir ».
Eveillé par le chant provenant d’un coquillage géant apparu dans son rêve, Vincent Niclo se préparait à embrasser cette belle d’amour lorsqu’il se rendit compte qu’elle existait dans les nuages.
Il se promena en bord de mer, espérant qu’elle se matérialise et le miracle se produisit.
Il vit venir à lui une tahitienne vêtue de fleurs, de coquillages et d’un jupon en feuilles de bananier.
Elle se déhanchait en dansant le tamouré et elle entraîna le chanteur au rythme de l’amour.
« C’est l’histoire d’un amour éternel et banal
Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal
Avec l’heure où l’on s’enlace
Celle où l’on se dit adieu
Avec les soirées d’angoisse
Et les matins merveilleux ».
Le charme se perpétua et Vincent décida de s’en tenir à la dernière proposition « les matins merveilleux », évitant les étreintes qui pourraient détruire le costume de sa belle. Il fit bien car lorsque la vahiné disparut rejoindre son nuage, il se trouva encensé par un groupe d’admirateurs qui le prièrent de reprendre son chant, ce qu’il fit de bonne grâce car telle était sa destinée, perpétuer le bonheur d’aimer !
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