Des milliers de
mots fous meurent sur mes lèvres et se métamorphosent en roses de soie qui
ornent la coupe cristalline de mon cœur.
Je revêts ma
robe de vestale tout en souhaitant que le dieu Mars m’ignore. La guerre fait
mourir les enfants, les plus braves, les plus beaux, les plus innocents.
J’écris sur un
parchemin les règlements de mon futur royaume car j’ai décidé de devenir reine
d’un territoire mystérieux où une forêt de hêtres attend le retour des fées
triomphantes.
Des villages
pimpants dont les habitants sont en liesse guettent le renouveau. Églises, couvents et
mosquées se répartissent la trame sacrée du terroir où l’imaginaire celtique a
sa place avec l’église de Tréhorenteuc et sa formule magique : « la
porte est en dedans » et le Val sans Retour dont on revient quand même en
prenant le Miroir aux Fées comme point de repère.
Tous les mots fous reviennent et forment une carte du
tendre inédite où le rituel des amants perdure et se modernise pour que les
petites filles de demain en fassent leur amulette sacrée et leur grimoire
secret.
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