Si
Dieu le veut, je serai ton amie, ta confidente, ton esclave, ta reine et je
verserai des larmes de roses dans tes paumes ouvertes en forme de cœur.
Tu
sais à quel point, je suis indigne de ton amour car les cicatrices du temps ne
m’ont pas épargnée mais je souhaite affronter le Minotaure des labyrinthes d’antan.
Je
veux chanter à nouveau, rire et écrire avec la plume turquoise des reines triomphantes
qui attendent le retour de leur fier chevalier.
Je
commanderai aux orfèvres des colliers de rubis et à mes dames d’atour, je
demanderai d’amples robes d’apparat pour que je puisse déambuler sur les dalles
marbrées du palais de mon bien aimé.
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