En se remémorant les phases de son enfance, Johnny se revit en costume de Davy Crockett, une guitare à la main, chantant une ballade célèbre sur scène.
Il sourit à cette évocation mais un vent de feuilles mortes tourbillonnantes l’enveloppa mystérieusement et le projeta sur la terre berrichonne de George Sand, près de La Mare au Diable dont il avait aimé les sortilèges.
L’une de ses fans absolues, Emmanuelle était à l’origine de cette invitation au voyage.
Elle l’attendait, portant un pendentif à son effigie, vêtue d’une longue robe de soie et coiffée d’un bonnet en dentelle à rubans.
Derrière elle, tout un groupe des fans de Johnny, Guylène en tête, attendait le boss, l’enchanteur, celui que l’on n’avait jamais oublié.
Pour les remercier de leur fidélité, Johnny chanta les grands airs de son répertoire puis il ajouta une création au parfum d’enfance, bergamote et chewing-gums à l’emballage surprise comme autrefois.
Cet intermède ravit tout le monde et lorsque le vent entoura à nouveau le chanteur pour le ramener dans son château de nuages, chacun resta rêveur, espérant le retour proche du chanteur au grand cœur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire