mercredi 27 juin 2018

Eternelle Poésie


Eternelle Poésie
«  La voix captive au loin portait un habit de grillon » Ces vers de Federico Garcia Lorca, je ne les ai jamais oubliés, regrettant de ne pas les avoir écrits tant ils me semblent revêtit les habits de la poésie, déesse en sabots le matin, éclatant, les soirs de fête, en tenue d’apparat.
Jean-Baptiste à la voix d’or apparaît en toute simplicité dans ses concerts et sa filiation vocale avec Johnny est telle que l’on n’éprouve pas le besoin de l’admirer pour la magnificence de ses vêtements, l’incroyable beauté d’une guitare, voire des randonnées en Harley Davidson.
Cependant, une fois le rideau tombé, les fans auront sans doute besoin d’un supplément de légende.
Pas question de copier l’idole des jeunes mais on peut draper le rêve sur ce jeune chanteur comme le tartan des nobles écossais.
Je suggère à Jean-Baptiste, s’il ne l’a déjà fait, de se ressourcer en terre de Brocéliande et de méditer au pied de l’arbre d’or dans le Val sans Retour.
Les fées ne manqueront pas de se manifester et elles offriront à notre chanteur inspiré l’aura charismatique des princes de Bretagne qui maniaient la harpe à l’égale de l’épée.
Lorsque Jean-Baptiste entre en scène, il le fait en toute simplicité et nous offre sa voix d’or avec le charme du prince qui distribue les pièces en métal précieux à ceux qui attendent tant de lui !
Mais nous pouvons rêver que ce génial grillon porte-bonheur nous décerne, en plus, la couronne du prince charmant, la métaphore de la poésie chère à tous les chanteurs du rêve, de Georges Brassens à Johnny Halliday !

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