mardi 14 janvier 2020

Dors mon petit quinquin


Dors mon petit quinquin
« Dors, Min p'tit quinquin,
Min p'tit pouchin, Min gros rojin
Te m'fras du chagrin
Si te n'dors point ch'qu'à d'main ».
Les paroles de la célèbre berceuse s’égrènent au pied de la statue que l’on peut admirer dans un square lillois, si paisible et si propice à la rêverie et, la nuit, des petits fantômes se glissent à ses pieds pour y trouver refuge et secours plein de tendresse.
Ce sont des orphelins, des enfants maltraités, parfois même battus, et cette dentellière de marbre s’anime pour eux et les enveloppe de sa maternité triomphante.
La dentellière les aime comme ses propres enfants et les dorlote avec cette chanson apaisante, évoquant des paradis enfantins où dominent les sucres d’orge et les fêtes foraines.
La ritournelle leur redonne vigueur et espoir et au petit matin, dès les premières lueurs de l’aurore, les enfants tristes reprennent les chemins de la vie, une étoile au fond du cœur !

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