jeudi 16 février 2012

Harmonie du Soir



Dans la pourpre du soir, l’égérie des poètes songe. Elle attend que l’un d’eux la peigne avec délicatesse, du pinceau ou de la plume, qu’importe, pourvu que son message se répande sur la terre avec ses voiles de déesse pour prôner la paix universelle.
Qu’ils rangent définitivement leurs armes guerrières, carquois, haches, fusils, canons, sabres pour choisir mots, mélodies, hymnes ou pamphlets ! Le regard ouvert vers l’infini, la déesse espère que les hommes entendent l’écho de sa voix relayée par les torrents, les rivières, les lacs et les océans.
Il suffit d’un seul poète pour apaiser les ardeurs guerrières de ses contemporains. Que retient-on de l’Iliade si ce n’est la vanité des combats et l’injustice de voir les héros mordre la poussière ?
Comme ils nous apparaissent futiles, les motifs qui ont conduit à cet affrontement de deux peuples, deux civilisations !
Une beauté nommée Hélène enlevée à son mari, des serments prononcés par des chefs conscients de l’insurmontable splendeur d’une femme exceptionnelle valaient-ils la mort ou les souffrances de tant de jeunes hommes, époux ou chefs aimés, tel le divin Ulysse ?
Que l’amour pour les femmes soit synonyme de paix, de tendresse et de vision lumineuse de l’amour.
Poètes, attendez la venue de l’égérie qui vous aidera à surmonter les obstacles de la vie !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire