Mon
amour, mon amant, mon prince aux yeux d’orient, je suis tour à tour ta reine et
ton esclave et je reste à tes genoux pour t’offrir les roses de mon cœur.
J’effleure
du bout des lèvres la courbe magique de ton corps, fière colonne de marbre
veinée d’argent et je murmure les doux mots de l’amour où riment encore et
toujours. J’y ajoute les roses de la nuit, bleues comme la couleur des Touaregs
et je me laisse emporter dans cette dérive du rêve, au rythme lent des vaisseaux
du désert.
Je
pense à toi avec une telle intensité que tu finis par t’évader de la lampe d’Aladin
et que tu effleures à ton tour mon visage des pétales de tes lèvres.
C’est ainsi que je reçus
cette étrange mélopée : elle surgit de mon encrier de chine et s’inscrivit
sur le palimpseste de mon cœur !
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