J’ai
maquillé mon cœur de volutes garance et je m’en suis allée par les chemins de
pluie loin, bien loin, vers la mer, au-delà de la nuit, accompagnée de brume et
de noires cadences.
La
houle de mes nuits fleurit cette mouvance. Farouche mélopée, la musique assourdit
de cuivre imaginaire la clameur de mon cri.
Malheureuse
Cassandre, je fuis la cohérence. J’ai jeté mon cœur à l’encan, il bat encore ou
fait semblant. Silhouette d’azur, mon corps resplendit de lumière et s’offre à
tous les vents.
Mon
amour aux yeux d’amande douce pourquoi me dire alors que l’ivresse est un mal ?
Je veux boire à l’amphore où jaillit de l’enfance la fraîche eau pure du temps.
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