Dans la coupe de tes mains

Dans la coupe de tes mains, mes larmes sont devenues cristal et sur une mer turquoise je me suis embarquée à bord d’un voilier blanc.

Au fil de l’eau, j’ai voyagé, accompagnée par des oies sauvages volant en triangle en direction d’une île sous le vent.

Parvenue à destination, j’ai revêtu ma robe de vestale et j’ai marché sur la grève, ramassant des coquillages pour en faire des colliers.

Un pêcheur a allumé un feu au-delà des dunes et m’a conviée à un repas méditerranéen, poissons grillés, pain maison à l’indienne et boissons aromatisées à la verveine ou à la menthe.

Pour le remercier, j’ai entrepris la création d’un collier rose nacré, cadeau destiné à son épouse et les heures se sont écoulées, paisibles et rythmées par le bruit des vagues mourant dans une apothéose d’écume.

Et c’est alors que le miracle s’est produit, ton retour à mes côtés, mon amour, souriant et apaisé.

Ce beau rêve a pris fin mais il me reste, au fond du cœur, une rose, celle de l’espoir.