lundi 24 février 2020

Yvain, le chevalier d' Orient


Yvain, le chevalier d’Orient
Chevauchant sur son destrier aux sabots de feu, Yvain, le chevalier d’orient emprunta la route de la soie pour se rendre en terre de Brocéliande où il était attendu.
Un faucon sur l’épaule et son épée Fleur dans un fourreau brodé par sa Dame, Eléonore aux yeux d’amande , il progressait fièrement, hardi et prêt au combat si des malandrins voulaient lui barrer le chemin.
De caravansérails en haltes campagnardes, il arriva en terre celtique et se joignit aux preux chevaliers qui avaient le dessein de faire revivre la Table Ronde du Roi Arthur.
Le Val-sans-Retour bruissait de tous ses feux et lorsque le signal de la fête fut donné, chacun prit place dans son fauteuil réservé, sous une tente à l’imitation du Camp du Drap d’Or.
Des hanaps de cervoise et de cidre circulèrent afin de favoriser les échanges.
Les plats se succédèrent, faisant la part belle aux spécialités bretonnes, Kig Ha Farz et crêpes Suzette, accompagnées de crème pâtissière et, bien entendu, le kouign Aman qui était un véritable délice.
Des jeunes filles dansèrent au son de la vielle et après tous ces intermèdes festifs, les chevaliers prirent un peu de repos avant une réunion concertée qui conduirait à une réflexion sur les valeurs celtiques et orientales.
Yvain prit un réel plaisir à profiter du confort d’une jolie chambre aérée et fleurie et lorsqu’il s’éveilla, il revêtit une tenue d’apparat et se mêla aux chevaliers dans la grande salle du château où les conversations allèrent bon train.
A l’issue de la réunion, des décisions furent prises. Une union renouvelée des deux mondes, Orient et Occident s’imposa grâce à des édits judicieux et réfléchis.
Sa mission accomplie, Yvain reprit le chemin du retour, non sans avoir préparé de jolis cadeaux pour sa dame d’amour, Dame Eléonore qu’il chérissait tendrement.
Une miniature représentant la fée Viviane faisait partie des présents et il comptait bien dire à sa mie qu’elle était son unique et éternelle fée en la prenant dans ses bras avec passion.
De retour au palais, il chérit si bien sa bien-aimée qu’elle attendit un enfant.
Il offrit à son fils le titre de Prince de Brocéliande et le prénomma Perceval, en hommage à la terre celtique qui l’avait si bien honoré.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire