L’appel du printemps
Déesse Flore, nymphes, naïades, dryades et joueurs de flûte
de Pan, participez activement à la préservation de notre terre, mise en danger
par les financiers du Petit Prince, je vous en conjure car le temps est
peut-être venu de construire une nef salvatrice pour trouver un nouveau monde,
plein de ressources et de rivières chantant sur les galets !
Les jonquilles, les narcisses, les violettes et bientôt les
tulipes et le muguet jettent leur note colorée et parfumée.
Plus tard viendra le temps des cerisiers en fleurs, des
roses et du lilas.
Derrière les vitres de leurs fenêtres, les personnes
confinées par mesure de prudence rêvent aux conquistadors des temps nouveaux,
relisant les poèmes de José Maria de Hérédia, de Victor Hugo, de Louis Aragon
et de Paul Eluard pour se donner du courage.
La nef de Jacques Cœur illumine notre vie et nous incite à
cultiver la fleur de l’espérance, la petite Myosotis, reflet modeste de notre
terre qu’il faut préserver à tout prix, « quel qu’en soit le coût » !
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