mercredi 29 avril 2020

Peut-être


Peut-être
Peut-être, may be, si Dieu le veut,, ces locutions qui visent à freiner toute frénésie surgissant au lendemain d’un confinement aigu , rythment le cours de notre vie, lui conférant le droit de s’emparer de notre âme qui a toujours tendance à voguer au fil des nuages et des rivières aux reflets d’argent.
Jamais épée de Damoclès ne fut aussi présente et lors des dernières guerres et plus précisément de l’Occupation, l’espoir vibrait dans le cœur des aspirants à la liberté et chacun pouvait entrevoir l’azur du lendemain.
Nos jours sont assombris par les ailes des chauves-souris, protégées par les écologistes et par conséquent intouchables.
En pénétrant dans une église landaise peu fréquentée, j’avais été émue en voyant fuir une nuée de chauves-souris qui logeaient dans la charpente et j’avais éprouvé une sorte de ravissement, ignorant que, par la suite, en provenance d’une grotte maléfique située dans l’empire du milieu, elles pourraient être porteuses du plus terrible virus qui se puisse trouver !
«  Aujourd’hui peut-être ou alors demain » susurrait Fernand Sardou, magnifiant ainsi la nonchalance méridionale.
Cet homme qui incarnait la bonne humeur était certainement à mille lieues d’imaginer que cette locution « peut-être » pourrait revêtir une forme d’avertissement !
Peut-être, si vous êtes raisonnables, le cours de votre vie pourra suivre le rythme de la valse du Beau Danube Bleu !

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