lundi 6 juillet 2020

L' espérance aux yeux de rêve


L’Espérance aux yeux de rêve
Dans un royaume indéfini, mi- céleste, mi- réel, la fée Espérance avance masquée.
Tantôt chaussée d’escarpins, tantôt campée dans des souliers de marche, vêtue à la dernière mode chez les stars ou chez les karias, elle fait des rencontres diverses et tâche de réunir les mondes disparates qui constituent l’archipel de notre pays, selon la formule célèbre d’un sociologue.
Espérance parle toutes les langues, celle des poètes, le langage cru de certains rappeurs, les multiples dialectes des politiques avec la gestuelle adaptée et celle, étrange, parfois décalée, riche en mots ou expressions venus d’un autre temps, de notre président et je laisse de côté volontairement la langue des révoltés, riche en invectives et en menaces car ce langage, Espérance refuse de l’entendre, encore moins de le parler !
Mieux vaut faire resurgir les dialectes anciens, le Poitevin qui a trouvé une seconde jeunesse au Québec, le Picard qu’aimaient Emile Zola et Jules Mousseron, l’enfant du pays minier, et la plus belle, la plus riche, la plus incisive et fleurie, celle qui rayonne en Afrique avec de merveilleux poètes et romanciers.
Espérance ne peut pas se multiplier à l’infini, c’est pourquoi elle fait appel à des fées qui gravitent dans son univers, Esma, Ghalia, Nadia et elle les incite à reprendre le flambeau de la langue d’amour et d’amitié qui fleurit de chaque côté de la Méditerranée !

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