vendredi 10 juillet 2020

La balalaika de mes amours


La balalaïka de mes amours
Venue du Don, de la Volga, de Saint-Pétersbourg, de Moscou et des bords de la Léna, la balalaïka du Docteur Jivago m’a captivée, m’offrant l’âme de nos rêves.
L’art de la calligraphie pratiqué par le prince Muichkine  s’harmonise avec la danse du châle si souvent évoquée dans les romans russes et toute cette beauté, magnifiquement illustrée par les couronnes de fleurs champêtres qui ornent les cheveux de jolies femmes, cette beauté qui relève du rêve éclate dans cet instrument de musique populaire, porteur de tous les rêves d’un peuple si divers et si riche.
Les Chœurs de l’Armée Rouge nous ont offert la splendeur de ce folklore millénaire qui prend racine dans la terrible bataille livrée et gagnée par Ivan le Terrible face aux chevaliers teutoniques.
J’espère fortement que nous reverrons fleurir ces magnifiques instruments de musique, de toutes tailles, adaptés à toutes les silhouettes, pour nous redonner l’âme d’un peuple qui nous est si proche et si familier, en dépit des vicissitudes créées par les options politiques des tsars et de leurs successeurs.
Que renaisse l’esprit du grand Léon Tolstoï, si préoccupé par les fractures d’un peuple qu’il aimait passionnément !

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