Toujours vêtu avec recherche et élégance pour honorer son public fidèle, Johnny apparaissait comme le gentleman des cœurs, se dépouillant parfois au fil du spectacle pour que rugisse le grand fauve qui l’habitait.
Tel un lion ou un tigre, un loup également, il sublimait des chansons de révolte et de combat, devenant Roméo avec tendresse pour nous faire entrer dans les prairies verdoyantes et fleuries de l’amour.
La nuit étoilée l’enveloppait tandis qu’il avançait, cheveux au vent, sur sa Harley bleue dont on se souvient avec nostalgie.
Aujourd’hui la Californie où il s’était retiré avec sa famille entre deux concerts , est en feu.
Celui qui allumait le feu des stades n’est plus mais nous rêvons qu’un fier cavalier de légende vienne au secours d’un état qui lui a permis de connaître une forme de bonheur paisible et familial.
Alors, Johnny, on t’attend pour que s’éteignent tous les feux de la planète par la magie de ton chant et l’ampleur de ta voix.
Nouvel Orphée, tu parleras aux pierres et tu dompteras les forces démoniaques, déchaînées faute de ta présence, divin chantre de l’amour !
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