La reine des neiges envoya sa calèche personnelle tractée par des oies sauvages chercher le ténor Vincent Niclo pour qu’il réjouisse la cour de son chant divin.
Introduit dans le palais, Vincent revêtit un costume de prince charmant et paré d’une houppelande hongroise, il commença son tour de chant par un poème de Ronsard mis en musique à la Renaissance.
Les lacs de Connemara, La tribu de Dana et les airs incontournables de son Opéra Celte plongèrent l’assistance dans un ravissement inouï.
En l’écoutant chanter, accompagné au piano par une fée, chacun se sentait immergé dans une quatrième dimension où la forêt des origines resplendissait de mille charmes.
Le houx, le gui et la bruyère offraient symboliquement à l’auditoire une promesse de bonheur et de paix pour l’année 2025.
Le concert achevé, des tourterelles apparurent, un brin d’olivier niché dans leur plumage.
Couvert de cadeaux par la reine des neiges en récompense de sa prestation, Vincent Niclo emprunta le chemin du retour et promit de dispenser la féerie du bonheur en chantant.
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