Ils sont venus de partout, les cavaliers de feu, empreints de la fougue céleste du divin Pégase et ils ont fait de Johnny leur prince des nuées.
« Cavalier du grand retour
Nous avons brûlé
Tant de vie et tant d’amour
Pour nos libertés
Cavalier si Dieu le veut
Nous allons rentrer
Par la poudre et par le feu
Dans notre cité ».
La belle voix de Gilbert Bécaud retentit dans la forêt de nuages et Johnny lui emboita le pas au son de Diégo libre dans sa tête
« Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort » ?
Campé sur ses bottes de cuir blond, Johnny chanta avec tant de ferveur que l’on crut entendre le galop de chevaux camarguais se dirigeant vers la mer des libertés, celle qu’il avait tant aimée.
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