« C’est un air qui ressemble à la Picardie » : la voix mélodieuse d’Yves Montand chantant Roses de Picardie éveilla Vincent Niclo qui se mit à fredonner des paroles de la légendaire chanson.
« Des roses s’ouvrent en Picardie
Essaimant leurs arômes si doux
Nos chemins pourront être un jour écartés
Et les roses perdront leurs couleurs
L’une, au moins, gardera pour moi sa beauté
C’est la fleur que j’enferme en mon cœur ».
Le souvenir de L’été meurtrier où la chanson jouait un terrible leit motiv dramatique traversa un instant l’esprit de Vincent mais la reine du muguet, livrant ses effluves, chassa les nuages.
Des danseuses costumées en roses de crépon exécutèrent une ronde, invitant Vincent et la reine du muguet à immortaliser les roses de Picardie par une divine mazurka.
« Car au loin dans le silence
Monte un chant enivrant ».
C’est la fleur que j’enferme en mon cœur, j’en ferai ma devise se promit Vincent et il vécut en compagnie d’une déesse florale des moments passionnés et enivrants.
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